Une autre œuvre m’a fait une assez bonne impression et mon goût du disparate en littérature y a trouvé toute satisfaction, c’est le Roman de la Rose – je mélange beaucoup les époques, le VIIIème siècle n’est pas du tout le XIIème ou le XIIIème. J’ai lu la première partie, la partie de Guillaume de Lorris, en entier. J’ai trouvé goût à la seconde partie, celle de Jean de Meung, un peu plus tard. Il y a un contraste extraordinaire : la partie de Lorris était la suite de l’amour courtois des chevaliers de la Table Ronde, la partie de Jean de Meung est rationaliste et satirique.
Dans la partie de Jean de Meung, je ne me suis pas tout de suite rendu compte que j’étais déjà, d’une certaine manière, dans Rabelais – peut-être avec le génie en moins, mais avec une critique sociale très remarquable. En quelque sorte, la première partie est écrite par la majorité et la seconde partie par l’opposition.
Dans la partie de Jean de Meung, je ne me suis pas tout de suite rendu compte que j’étais déjà, d’une certaine manière, dans Rabelais – peut-être avec le génie en moins, mais avec une critique sociale très remarquable. En quelque sorte, la première partie est écrite par la majorité et la seconde partie par l’opposition.