Michèle Audin

Le City Sticker New York City est daté de 1999 ; c’est un carton plastifié dépliant très pratique (le carton proprement dit est coupé au niveau des plis, le plastique assure la continuité et la solidité de cet accordéon en six plis. Sur une face, Manhattan s’allonge (sur toute la longueur du plan, presque toute la longueur de la ville), avec l’eau violette, les autoroutes fuchsia, les principaux bâtiments saumon ou roses et les parcs verts (si, si !). Sur l’autre face, de gauche à droite, un plan du métro (un pli), un plan d’accès avec la ville orange sur la mer violette (deux plis), une liste des lieux d’intérêt, musées, magasins et hôpitaux (un pli), une liste des rues (sur fond violet) et le haut de Manhattan en continuité avec l’autre face (j’espère qu’on me suit) (deux plis).

Tu n’as pas ramené de plan l’année dernière ?
Non, mais j’ai fait des photos.

On a déjà parlé de la police des frontières dans les aéroports américains ?
Oui.
Beaucoup ?
Pas trop.
Je peux faire davantage.
Je sais. Parle plutôt de Guernica, que nous avons vu ici pour la première fois, trente ans avant Madrid. En parlant de Madrid, je pourrais dire que nous avons habité là chez des amis espagnols, Carmen et José.

Tu te souviens de la Comtesse d’Haussonville ?
Oui, devant son miroir, Ingres, dans la collection Frick. On ne se lasse pas du nom de ce musée.
Bien nommé, en effet. Tu te souviens du coup de fil devine-où-nous-sommes, une cabine devant l’Empire State Building.
Oui, un des plaisirs que le téléphone portable a tués. Tu te souviens du World Trade Center ?
Oui. Et toi du musée Guggenheim ? Oui. Et toi, plus de vingt ans après, de Menschlich ? Ah ! Boltanski… Pas complètement inutile, d’aller à New York, finalement…

25 novembre 2014
(à suivre)

$\Rightarrow$ 
 

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.