Michèle Audin

Il n’est pas question de définir ici le mot majuscule qui a, n’hésitons pas à l’affirmer, toute sa place dans un atlas – car il n’existe pas d’atlas sans majuscule (et écrire cette phrase donne envie de prouver le contraire, que les lecteurs nous écrivent s’ils connaissent un contre-exemple), mais qu’il est délicat de définir précisément, à cause de la possible confusion (confusion tellement possible que nous n’hésitons pas à la faire à longueur de journée) des majuscules avec les capitales (non non, cela ne nous a pas échappé, il y a des capitales dans un atlas). Bref. L’utilisation des majuscules est une affaire de goût. Il y a de l’incohérence à écrire, mer Baltique et Océan Atlantique, mais il serait bien plus incohérent d’écrire mer Baltique et Mer Méditerranée.

Arrête les digressions et allons faire un tour.
Dans le brouillard ?
Ça va se lever, croit savoir Guglielmo.
17 octobre 2014
(à suivre)

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.