Aujourd’hui, jeudi 3 avril 2014, je commence la publication, en ligne et en feuilleton, de ce « brouillon ». Le titre Brouillon pour un atlas, est copié sur celui du Brouillon pour un dictionnaire des amantes, de Monique Wittig et Sande Zeig.

Ce « livre », comme on dit chez Drupal, sera formé de textes plus ou moins longs, la plupart (mais pas tous) décrivant les plans de villes collectionnés par la narratrice, d’autres décrivant des notions géographiques. Tous ces textes apparaissent (apparaîtront) par ordre alphabétique, d’Aix en Provence à Zurich (sans doute) et obéissent à différentes contraintes dont une liste sera faite dans l’article « contraintes ».

Parce que le premier plan est un plan d’Aix en Provence et parce que toute écriture m’est l’expression d’un désir de roman, ces textes sont aussi des bribes, des matériaux pour un roman, celui dans lequel deux amants, Fiordiligi et Guglielmo, se souviennent, grâce aux lieux visités par l’atlas, qu’ils s’aiment et qu’ils ont choisi de s’aimer. Ces personnages ont été inventés par Mozart et son librettiste da Ponte, dans leur opéra Cosi fan tutte. Résumé des épisodes précédents : un « vieux », Alfonso, lance l’idée que les couples formés par les « jeunes » gens, Fiordiligi et Guglielmo d’une part, Dorabella et Ferrando de l’autre, pourraient bien ne pas être stables, et organise une sorte de mascarade au cours de laquelle Fiordiligi et Ferrando (avec le soutien d’une clarinette) tombent amoureux l’un de l’autre (et de même pour leurs deux amis). Tout rentre dans l’ordre à la fin de l’opéra.


En principe, il faudrait lire les textes dans l’ordre (alphabétique), mais ce n’est pas obligatoire. Le sommaire, à gauche, sert donc de table des matières.

Sauf mention éventuelle et explicite du contraire,
toutes les photographies sont dues à l’auteur.

3 avril 2014

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.