Dessinée par un cours d’eau ou par un glacier, parfois envahie par la mer, une vallée.
Il n’y a pas d’article « moraine », dit Fiordiligi, qui se souvient des pierriers de quelques moraines, franchis lors de promenades dans les Alpes. Tu te souviens de la Vanoise ?
La Grande Casse et la Pointe Mathews, voilà ce dont je me souviens, dit Dorabella.
On a déjà parlé de ça dans l’article glacier, je crois, dit Fiordiligi.
Mais je n’étais pas là. En parler avec moi ou en parler sans moi, ce n’est pas la même chose, si ? Tu ne parles pas de vallées.
De vallées, glaciaires, si. La Vallée Blanche, ça je m’en souviens, le passage dans les séracs du Géant, le train du Montenvers…
Dans la cuisine, elles parlent en buvant des Campari. Puis Guglielmo et Ferrando rentrent avec les courses. Tous quatre se mettent à préparer le dîner en se racontant des histoires, récitals de Dorabella, vue sur le Limfjord, comparaisons des ambiances entre les lieux de travail de Ferrando et de Fiordiligi, dont aucun de ressemble à Erehwon (Ut.).
Mais, dis Ferrando, nous pourrions, toi et moi, continuer à travailler comme nous aimons, personne ne va nous contester scientifiquement.
Oui, dis Fiordiligi, mais comment accepter de laisser un tel monde de merde derrière nous ? Et puis, croiser ces jeunes loups médiocres et satisfaits d’eux-mêmes dans les couloirs peut vous gâcher une journée de travail, non ?
Tu es trop sensible, dit-il affectueusement.
Ils se resservent des Campari et Fiordiligi commence à expliquer ce qu’elle fait, un projet d’assez grande envergure, beaucoup de travail, un brassage de science et d’histoire. Bon, conclus Ferrando lorsqu’elle s’arrête de parler. La traversée des turbulences ne ta rien enlevé de ton enthousiasme.
La vie n’est pas qu’une vallée de larmes, dit-elle, et ils rient tous les quatre.
Il n’y a pas d’article « moraine », dit Fiordiligi, qui se souvient des pierriers de quelques moraines, franchis lors de promenades dans les Alpes. Tu te souviens de la Vanoise ?
La Grande Casse et la Pointe Mathews, voilà ce dont je me souviens, dit Dorabella.
On a déjà parlé de ça dans l’article glacier, je crois, dit Fiordiligi.
Mais je n’étais pas là. En parler avec moi ou en parler sans moi, ce n’est pas la même chose, si ? Tu ne parles pas de vallées.
De vallées, glaciaires, si. La Vallée Blanche, ça je m’en souviens, le passage dans les séracs du Géant, le train du Montenvers…
Dans la cuisine, elles parlent en buvant des Campari. Puis Guglielmo et Ferrando rentrent avec les courses. Tous quatre se mettent à préparer le dîner en se racontant des histoires, récitals de Dorabella, vue sur le Limfjord, comparaisons des ambiances entre les lieux de travail de Ferrando et de Fiordiligi, dont aucun de ressemble à Erehwon (Ut.).
Mais, dis Ferrando, nous pourrions, toi et moi, continuer à travailler comme nous aimons, personne ne va nous contester scientifiquement.
Oui, dis Fiordiligi, mais comment accepter de laisser un tel monde de merde derrière nous ? Et puis, croiser ces jeunes loups médiocres et satisfaits d’eux-mêmes dans les couloirs peut vous gâcher une journée de travail, non ?
Tu es trop sensible, dit-il affectueusement.
Ils se resservent des Campari et Fiordiligi commence à expliquer ce qu’elle fait, un projet d’assez grande envergure, beaucoup de travail, un brassage de science et d’histoire. Bon, conclus Ferrando lorsqu’elle s’arrête de parler. La traversée des turbulences ne ta rien enlevé de ton enthousiasme.
La vie n’est pas qu’une vallée de larmes, dit-elle, et ils rient tous les quatre.