Michèle Audin

Il y a dans ce texte des références explicites, des renvois d’un article à un autre, des renvois à la bibliographie (profitons de l’occasion pour signaler que, si le livre dont il est le héros aurait, de toute façon, été cité dans ce texte, c’est indépendamment de la volonté de l’auteur (et de celle de ses autres personnages) que le vieux Qfwfq est intervenu dans ce livre).
D’autres références ne sont pas explicitées. Par exemple, parce qu’elles sont entrées dans la culture commune, comme « Big Brother » ou des citations de poètes, comme les gouffres amers, le ciel bas et lourd ou la rencontre fortuite, sur une table…
Des citations sont explicitées sans que le livre d’où elles viennent apparaisse dans la bibliographie, c’est le cas pour la phrase de Heine sur les livres brûlés, parce qu’on peut la lire sur les places d’Allemagne, ou celle de Pessoa sur la mer salée, parce que l’auteur n’a pas lu le livre dont elle est tirée (et l’a apprise dans une méthode de portugais…).
Il faut répéter que, à l’exception peut-être du livret de Cosi fan tutte, toutes les références de la bibliographie sont des livres (publiés ou pas): les films (on aura remarqué ici ou là, une allusion à Hôtel du Nord ou à un film américain de Wim Wenders), la musique (de nombreux opéras, certains pas nommés), les chansons (de Jean Ferrat, longitudinalement pour horizontalement, de Barbara pour les roses de Göttingen ou la pluie sur Nantes, de Léo Ferré pour merde à Vauban), la peinture, l’architecture (l’escalier du musée de l’Œuvre de Notre-Dame, à Strasbourg, à propos des cercles de Villarceau), les journaux (le Monsieur Nuage qui faisait la météo dans l’Humanité et dont Guglielmo se souvient de temps à autre)…
12 février 2015
(à suivre)

une image du jour
(Joconde à Toronto)


$\Rightarrow$  bibliographie, Sterne