Michèle Audin

Mais pourquoi donc consacrer un article à ce mot ? Parce que d’authentiques tautologies ont déjà été consignées dans d’autres articles ? À cause des tautologies de la toponymie ? On peut dire le Fujiyama, ou le mont Fuji, mais dire le mont Fujiyama serait une tautologie. Les « trente-six vues du mont Fuji » du peintre Hokusai n’ont rien de tautologique, elles sont d’ailleurs au nombre de quarante-six. Le Fujiyama, à travers le tonneau que fabrique un tonnelier, sous la poutre que découpe un charpentier, dans le creux d’une immense vague, sous la corde d’un cerf-volant, et, bien sur, sous un pont arqué. Juste le pont et le Fujiyama, comme Saint-Pierre sous le pont Saint-Ange à Rome ?

Au premier plan, des pêcheurs. Il n’y a rien de tautologique non plus dans la représentation de personnes au travail sous le titre de « vues du Mont Fuji », quel que soit leur nombre.

Et c’est ainsi que se terminent le trois cent soixante-cinquième article et la première (et j’espère dernière) année de publication de ce brouillon. Car nous sommes le
2 avril 2015
(à suivre)

Avec une image qui n’a rien non plus de tautologique.

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.