Michèle Audin

Il serait intéressant de savoir ce que, aujourd’hui, le mot « satellite » évoque. Sans doute, à la plupart, une antenne – parabolique, ce qui en fait un synonyme du mot « parabole »… Cette discussion, quoique passionnante (n’est-ce pas ?), n’est qu’une digression.

Car ce n’est bien entendu pas la raison qui a valu à ce mot de figurer dans cet atlas. Ici le satellite est bien la petite boule hérissée d’antennes qui parcourt l’espace et prend des photographies de notre planète bleue ou qui, avec ses copines habilement réparties, nous surveille et nous guide (via nos GPS).

Le satellite lui-même a une position (eh oui). Entre autres une latitude et une altitude. Et il a une attitude. Car c’est ainsi que l’on nomme sont mouvement autour de son centre de gravité: le satellite suit son orbite autour de la Terre, mais ça ne l’empêche pas de rouler et de tourner autour de lui-même (de façon pas trop chaotique espérons-le), et c’est ça, l’attitude du satellite.

Attitude/altitude, c’est un peu comme nutation/mutation. Oui, sauf qu’attitude a aussi une signification en langage courant.
Tu ne dis rien.
Je pense à la lassitude du satellite. L’azur ! L’azur ! L’azur ! L’azur !
5 mars 2015
(à suivre)

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.