D’après la ballade des pendus, de François Villon

Freres humains voici ou vous vivez

N’ayez les cuers contre vous endurcis,

Car, se pitie de vous povres avez,

Dieux en aura plus tost de vous mercis.

Vous vous voiez cy egares, cinq, six :

Quant de la ville, que trop avez nourrie,

Elle vous a devores et pourris,

Et la cite deviendra cendre et pouldre.

De vostre mal personne ne s’en rie ;

Mais priez Dieu que tous vous vueille absouldre !

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