Oskar Pastior

Né en 1927 à Hermannstadt (Siebenbürgen), décédé à Frankfort le 4 octobre 2006, Oskar Pastior est entré à l’Oulipo en 1992 et il en est l’unique membre allemand.

Déporté de 1945 à 1949 dans le camp de travail soviétique de Dombas, Oskar Pastior a fait des études germanistes à Bucarest. Passé à l’Ouest, il a vécu à Berlin depuis 1969, comme écrivain. Ce poète roumano-allemand a montré une passion certaine pour les anagrammes et la sextine.

 

L’auteur de Poème-poèmes a également participé aux 35 Variations réunies aux éditions Le Castor Astral sur la phrase finale du deuxième Faust de Gœthe. Il a reçu le prix Ernst-Meister-Preis (1986) et le Hugo-Ball-Preis (1990), puis, en 2001 le Prix Huchel et le titre de docteur honoris causa de l’Université Lucian Blaga de Hermannstadt.

Enfin, il a été couronné en 2006 par le Georg-Büchner-Preis, le plus prestigieux des prix littéraires  allemands.

 

Textes

Minisextines pour Oskar Pastior

Oskar Pastior

or cher ti os passe car car or passe cher os ti ti car os or cher passe passe ti cher car or os os passe or ti car cher cher Oskar Pastior…

Texte traduit par Michelle Grangaud

Oskar Pastior

Article de Herbert Wiesner publié dans Die Welt le 6 octobre 2006 Un grand poète est mort, un ami que beaucoup aiment et qui lui-même était aimant. Oskar Pastior aurait eu, le 20…

Adaptation d’un poème d’Oskar Pastior

Oskar Pastior

à dix ans j’avais dix ans à vingt ans environ trente à quarante ans vingt ans à peine quarante c’était quarante mais pas en années cinquante c’était soixante moins dix soixante, dix de…

Frères humains et soeurs aussi, pleurez – vous qui vivez aimant la poésie – Oskar Pastior qui tous nous a quittés nul mieux que lui poète n’a servi. Nous éprouvant dès lors tous…

Adaptation d’un poème d’Oskar Pastior

Oskar Pastior

Autrefois, quand je m’endormais, le sommeil venait. Maintenant, quand le sommeil vient, je suis déjà endormi. Le sommeil vient plus tard. Je dors plus tôt maintenant. Quand je suis profondément endormi, il arrive…