Le 15 décembre 1950, Boris Vian a l’idée d’un « roman Série noire ». Il en trouve « le sujet tellement bon » qu’il en est lui-même « étonné et légèrement admiratif ». Il écrit le synopsis, quatre chapitres, et… abandonne le projet. Aurait-ce été un livre à la « Vernon Sullivan » ? Le style laisse peu de doutes.
Plus de soixante ans après, la cohérie Boris Vian donne carte blanche à l’Oulipo pour en écrire la suite. Voici donc «On n’y échappe pas » : sur cette phrase fataliste, devenue titre, s’achevait le synopsis. Le roman compte seize chapitres, dont les quatre premiers, inchangés, sont de Vian.
Couverture par Clémentine Mélois, dans la lignée graphique des éditions du Scorpion, éditeur historique de Vernon Sullivan.
 

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