La littérature potentielle, qu’est-ce que c’est ? Un littérature sous contrainte. Selon la définition prêtée à Raymond Queneau, l’auteur oulipien est « un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir ». Un labyrinthe de lettres, de mots, de sons, de phrases, de paragraphes, de chapitres, de livres, de bibliothèques, de formes, etc.

L’écriture sous contrainte ne saurait être réservée aux seuls trente et quelques membres de l’Oulipo, de Perec à Calvino (excusés aux réunions pour cause de décès), de Fournel à Roubaud ou aux autres.

Cet abrégé se veut donc d’utilité publique. Il propose à tous les principales contraintes de l’Ouvroir de littérature potentielle, et quelques exercices, pour écrire soi-même de la prose et de la poésie, à l’infini.

Image1 L’OuLiPo a voulu et conçu ce petit manuel oulipien pour le plus grand nombre. Un livre de recettes, en quelque sorte, qui, après un (très) bref exposé théorique, propose ses contraintes les plus « efficaces » pour créer poèmes, textes, nouvelles, etc. Où l’on tentera d’apprivoiser les anagrammes, palindromes, acrostiches, et autres lipogrammes, avant d’attaquer des contraintes impliquant les mots, les locutions, la rime et le rythme, etc.

Tous les procédés sont illustrés de poèmes et de courts textes composés par ses membres les plus éminents.

Il s’agit donc d’une petite fabrique oulipienne, pour une production de textes à la portée de tous.

 

Mille et une nuits, 2,50€